Steven Rooks 23 avril 2009
Article extrait du site www.sportwereld.nl en date du 23/04/2009, à propos de Steven Rooks, de sa victoire à Liège Bastogne Liège en 1983 et à de Jean de Gribaldy.







Il courait pour un cuissard et un maillot, celui de Sem, l'équipe française de l'excentrique vicomte Jean de Gribaldy.

"J'avais roulé 6 mois pour Peter Post en 1982, mais mon contrat n'a pas été prolongé", raconte Rooks. "J'ai pu entrer en contact avec Jean de Gribaldy via Piet Hoekstra. J'avais un contrat sur l'honneur (littéralement : contrat 0 florin) avec lui. Je suis parti en France en train. Je ne parlais pas un mot de Français, j'avais juste un guide "Voyager en France" avec moi.

Jean de Gribaldy était un homme à part. Il s'impliquait dans tout. Il était directeur d'équipe, manager mais aussi mécanicien et soigneur. Et dans cette équipe tout le monde faisait comme il le disait ou comme il le voulait. S'il y avait du lait sur la table, il l'enlevait. Il trouvait le pain néfaste, on avait toujours de ces biscuits... Comme ça ne me suffisait pas, j'allais chez le boulanger chercher une tarte à la crème ou quelque chose dans le genre. Je disais alors : "Je viens des Pays-Bas, là où on mange de bonnes tartines et beaucoup de pommes de terre."

L'homme avait une philosophie précise sur la course cycliste. Il voulait transmettre à sa manière comment devenir un bon coureur. De Gribaldy s'occupait aussi du pignon sur lequel on roulait. On n'avait pas vraiment le choix. Ainsi, il rédigeait une note pour les mécaniciens : Rooks, tel et tel pignon. Oui, c'est de Gribaldy qui a réglé mon vélo pour ce Liège-Bastogne-Liège".

Cette victoire fut un moment crucial dans la vie de Steven Rooks. Deux semaines plus tard, il signait un vrai contrat avec de Gribaldy pour le reste de la saison. Le triomphe servit de base de lancement à sa magnifique carrière comme coureur professionnel.




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