Jean de Gribaldy est étroitement lié à la vie de ma famille. Après la guerre, dans l'équipe Peugeot, il a été le co-équipier de Camille, mon oncle, mais aussi de Paul Giguet, son grand ami, et d'Emile Idée, tous les deux... beaux-frères de Camille.
Jean, je l'ai connu quand j'étais coureur bien sûr, puis quand je suis devenu moi-même directeur sportif. Il m'a mis le pied à l'étrier. Devenu directeur sportif donc, je dormais à côté de mon bureau Avenue de la Grande Armée à Paris, et un soir il m'a emmené chez Jean-Marie Rivière à l'Alcazar. Ça c'est un grand souvenir avec Jean de Gribaldy.
C'était un personnage atypique, mais cela ne m'a jamais empêché de l'apprécier. Il savait comment faire pour dénicher de bon coureurs et des perles rares, comme Kelly, Agostinho, Bittinger et tant d'autres. Jean avait été coéquipier de mon oncle, alors nous avions de vrais atomes crochus tous les deux, plus qu'il pouvait en avoir avec beaucoup d'autres de ses collègues. Cela nous a beaucoup rapprochés.
Et puis, Jean de Gribaldy c'est Besançon, la ville où j'ai remporté mon ultime étape sur le Tour, en juillet 1977.
Jean de Gribaldy, c'est une figure historique du cyclisme.
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