J'ai connu le Vicomte en 1976 quand je suis passé pro dans l'équipe FLANDRIA avec Maertens et Pollentier. Et c'est en 1977 que Jean a monté l'équipe en parallèle avec celle des belges. Quand je n'avais pas de courses avec les belges c'est Jean qui me faisait courir, au coup par coup. C'était un personnage mystérieux et attachant, toujours à l'écoute, et sans jamais un mot plus haut que l'autre.
Le cyclisme d'aujourd'hui ne serait pas pour lui. Pas d'oreillettes, ni bus ou camping-car, quant aux médecins on n'en parle même pas. Il savait nous remonter le moral, tout comme nous remettre en question. Il disait les choses justes et en face, sans jamais élever la voix.
Il restera toujours dans ma tête les rentrées de courses nocturnes avec la DS et ses chansonnettes, "Auprès de ma blonde", en murmurant ou en sifflotant. Merci Monsieur de Gribaldy.
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