Jean de Gribaldy, c'était la bonhomie. Il incarnait tout à fait ce joli mot désuet qui porte la simplicité© et la veillance.
Jean, c’était d'abord un son, le son de sa voix. Celui de son accent bisontin qui vous invitait à prendre votre temps.
Jean, c’était l'image d'un visage jovial, radieux qui semblait vous dire qu'il y avait plus malheureux que vous.
Allez savoir pourquoi on appelait "de Gri" un ami chaleureux qui respirait la bonne humeur et vous la communiquait.
NB : Frère cadet de Louison Bobet, cycliste professionnel, Jean Bobet est champion du monde universitaire sur route en 1949 et 1950 et remporte Paris-Nice (1955) et Gênes-Nice (1956). Il termine troisième de Milan-San Remo en 1955.
A l'issu de sa carrière cycliste, Jean Bobet devient journaliste sportif, dans le domaine de l'audiovisuel (Cinq colonnes à la une). Il est chef du service des sports de Radio-Luxembourg, collabore à l'Equipe, au Monde et à Miroir du cyclisme.
Son activité journalistique se double très tôt d'un travail d'écrivain, principalement sur le cyclisme et l'histoire de ce sport.
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